Les établissements répertoriés sur le site PRENONS SOIN se reconnaissent dans l'inspiration chrétienne qu'illustre particulièrement la parabole célèbre du "Bon Samaritain", dans l'Évangile selon Saint Luc.
"Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. (…) Un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” (Luc, 10 ; 30, 33-35)
"Il prit soin de lui", "Prends soin de lui" : dans la répétition de cette expression, on voit quel type d'attitude est donné en modèle au profit de tous ceux qui se trouvent en situation de danger, d’infirmité, de faiblesse, de fragilité, de précarité. C’est la démarche qui guide les chrétiens et les institutions d’inspiration chrétienne depuis des siècles, et toujours aujourd’hui. L'accueil des handicapés, des personnes âgées, des malades, des enfants, des migrants, des familles monoparentales, repose sur cet exemple du Bon Samaritain. À sa suite, nous "prenons soin" du mieux possible de tous ceux qui nous sont confiés.
> Retrouver la parabole du Bon Samaritain (Luc, 10, à partir du verset 29).
Après avoir publié cet article, nous avons découvert cet éditorial de Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, intitulé "Prenons soin les uns des autres", qui va exactement dans le même sens. Nous en partageons un extrait ci-dessous.
"Engageons-nous résolument dans les œuvres de miséricordes corporelles et spirituelles. « Prendre soin », le Christ utilise ce terme pour manifester la sollicitude du bon samaritain, dans la parabole emblématique de la vie chrétienne.
« Mais un Samaritain, (…), arriva près de lui [la victime laissée pour morte sur le bord du chemin] ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures (…) ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; (…).” » (Lc 10, 33-35)
Prendre soin de celui qui est blessé, Dieu, le premier, le fait pour chacun de nous ! Riche en miséricorde, Dieu est remué aux entrailles par ce qui nous arrive. Il est saisi de compassion devant nos blessures et notre péché. Il les guérit. Jésus est le visage de cette miséricorde de Dieu pour nous. Il est pour nous le bon samaritain. Laissez-le s’approcher de vous, laissez-le prendre soin de vous !
« Prends soin de lui ». Le Christ nous envoie aimer notre prochain, aimer comme lui en prenant soin à notre tour de celui qui est à nos côtés, de nos familles, de nos amis. « Prendre soin » exprime la délicatesse du cœur et des actes. Les intentions généreuses ne suffisent pas, l’amour du prochain s’exprime dans des actes concrets ! (...)
Extrait d'un éditorial publié le 1er juin 2016, sur le site web de l'Église catholique en Seine-et-Marne